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Simple GBoH : compte-rendu de bataille : Chéronée - Par BananeDC

338 avant J.C : Chéronée. Philippe II de Macédoine accompagné de son fils Alexandre, qui pour l'instant est petit (mais déjà costaud), s'apprête à livrer bataille à une coalition grecque comprenant Athènes et Thèbes ainsi que des cités plus petites.



Le lieu où a eu lieu la bataille.



2 petits cours d'eau séparent les forces en présence. Les grecs, forts de leur passé glorieux et de leur expérience de la guerre, sont surs d'eux. Plus dure sera la chute.
La droite et le centre de l'armée macédonienne sont sous le commandement de Philippe II (phalanges et hypapistes) tandis que la cavalerie (lourde, notamment) est sous celui du jeune Alexandre.





Philippe II De Macédoine. Bon sur la première image on a l'impression qu'il a mangé quelque chose de pas frais et la seconde donne l'impression d'un chippendale dont les cheveux auraient été passés au moule à gauffres mais ne vous y trompez pas : c'était un redoutable guerrier, la plupart du temps à pied, au milieu de ses hommes.

L'armée grecque compte 3 généraux : un pour le centre (coalition de cité mineures, dont Corinthe, 4 phalanges), un pour l'aile gauche (Athéniens, 5 phalanges) et un pour l'aile droite (6 phalanges, plus un groupe de soldats d'élite).
Les 2 armées comptent des groupes de peltastes et de la cavalerie légère aux extrémités, très mobiles.



Le macédonien joue en premier (il a un dé que je qualifie de maudit)
Ce sont d'ailleurs les peltastes et la cavalerie légère qui bougent en premier, car ils ne nécessitent pas d'activation de chef.



Les peltastes et la cavalerie grecque font de même.



Puis ils retournent en arrière ! La réputation macédonienne, sans doute...



Grecs tapis derrière un ruisseau. C'est fourbe, un grec derrière un ruisseau.



Tandis que le centre macédonien avance, en haut, sur l'extrémité droite de l'armée grecque, les peltastes et la cavalerie légère se mettent en ligne avec les autres. Quel courage !



Mais qu'est-ce donc sur la droite, derrière les lignes grecques ? Un monstre marin mythologique ? Ah non, c'est juste la dragonne du nouvel appareil photo d'Atomm. La classe, la grande maîtrise.



Le grec reforme ses lignes, car dès le début il dispose de phalanges les unes derrière les autres.



Les Macédoniens franchissent le premier ruisseau, devant des grecs déjà beaucoup moins surs d'eux...



Les premier bourre-pif. Les peltastes grecs laminent leurs homologues macédoniens, tandis que les premiers ronchonnements d'Atomm se font entendre à l'encontre du système (il n'a pas encore réalisé qu'il dispose d'une supériorité tellement énorme de ses phalanges sur celles des grecs, qu'il oubliera très vite ce petit épisode fâcheux).

aTomm: précisons que nous jouons avec une règle maison où nous ne pouvons pas réactiver une formation jouée le tour précédent. Du coup avec deux formations... on perd beaucoup de souplesse... et là oui c'est le drame... je râle!



D'ailleurs Philippe ne tarde pas : la première phalange athénienne est enfoncée.



Un ptit tour de magie ? Facile :



Pouf ! Les peltastes grecs qui encerclaient le pion d'hypaspistes ont disparu, et la cavalerie grecque a pris une méchante baffe.



Voilà. Les panzers sont au contact. Rien ne va désormais arrêter les phalanges macédoniennes.



Quelle impression de ne pouvoir rien faire face à la puissance monstrueuse de l'armée de Philippe et Alexandre (et même sans ce dernier car...Il n'a même pas encore bougé !)



Un macédonien marche. Sur les pieds d'un grec.
CRAAAAAC !



C'est joli tous ces petits marqueurs de poins de cohésion :)

aTomm:  j'aime beaucoup, surtout ceux, là, avec les unités grecques :)



J'ai vraiment eu l'impression de me faire rouler dessus. Ah là il ne râlait plus le Atomm ! :) Plait-il? :)



Sur cette vue aérienne, on a l'impression qu'on a lancé un boulet sur les pions du grec. Strike.



Sur l'autre aile, le dé maudit entre en action : je ne réussit même pas à éliminer la cavalerie légère avec mon infanterie lourde...



Les phalanges macédoniennes qui ont effectué la percée commencent à me prendre à revers, tout est terminé.



Eh ouais, à Chéronée, tout a du se terminer à la Benny Hill.
Au premier plan, le grec. Nous noterons les fameuses jupettes macédoniennes au deuxième plan!



Les pions pour les points de victoire. Je tairai le score.
Encore une fois, bonne partie, qui retrace bien ce qui s'est passé. J'ai essayé de temporiser par rapport à l'histoire, mais avec une telle puissance, je pense qu'il suffit à Philippe de foncer et d'écraser le grec, sans fioriture !
Un résultat historique (contrairement au déroulement) et une partie très déséquilibrée mais qui en apprend beaucoup sur la déjà toute puissante phalange de sarissophores macédonienne et la souplesse des troupes d'élite que sont les hypaspistes. Seuls les Compagnons d'Alexandre n'auront pas eu l'occasion de briller.




15/02/2010

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